« George Best, Twist and Shoot » de Vincent Duluc, Kriss et Florent Calvez

Avant de me lancer dans la rédaction de cette chronique, j’ai relu celle que j’avais écrite au sujet du Cinquième Beatles de Vincent Duluc, ce livre passionnant à l’origine de cette bande dessinée.

J’avais conclu celle-ci par un banal « Je le relirai avec plaisir ». Eh bien, voilà qui est chose presque faite, avec la lecture de George Best, Twist and Shoot ! Une bande dessinée pour laquelle Kris signe le scénario et Florent Calvez, le dessin et la couleur, et que j’ai savouré avec la même ardeur que le récit qui en est à l’origine. Le destin hors normes de ce prodige de Manchester United m’a à nouveau fascinée, ces impressions que tout était écrit, que son ascension vers la gloire et sa descente vers la déchéance étaient comme des évidences, m’ont encore frappée.

Les dessins reproduisent prodigieusement, et avec précision, l’ambiance folle propre à un stade en délire, le Manchester gris et pesant, les traits parfaits de ce jeune dieu des pelouses, au regard piscine. Le scénario nous fait entrevoir l’enfance de l’attaquant George avant qu’il ne devienne Le Best, nous fait vivre les matchs dans lesquels il a joué, connaître les innombrables femmes qu’il a tenues dans ses bras, et découvrir ses tendances chroniques au je-m’en-footisme et à l’auto-sabotage.

Un conseil : précipitez-vous, même si vous n’êtes absolument pas versé•e dans ce sport ! Les saillies de George ne pourront vous laisser indifférent•es.

Merci à Babelio et aux Éditions Delcourt pour cette lecture.