
Autour de deux vins d’Alsace présentés par Anelise, nous avons échangé nos impressions sur ce roman à côté duquel nous sommes tous, malheureusement, passé…
Le pitch
Durant l’été 1988, Marianna, sublime soprano de l’Opéra de Lviv, est emportée par une balle, lors d’une manifestation de patriotes ukrainiens contre le pouvoir soviétique. Sa fille, encore enfant à l’époque, nous raconte l’histoire de leur famille — à travers quatre générations de femmes qui vivent sous le même toit. Elles sont comme des poupées russes embrochées sur la même flèche du temps. À l’image de leur ville à l’identité mouvante, les femmes de la famille connaissent des existences contrariées par les renversements politiques, mais aussi par leur propre incapacité à exprimer leurs sentiments.
Lumineuse et foisonnante, cette histoire est aussi celle de l’éveil émotionnel, sexuel, artistique et politique d’une jeune fille en quête de sa propre voix qui, à l’instar de sa ville et de son pays, marche vers son émancipation.
Nos avis
Elisa n’a pas réussi à le terminer. Elle se réjouissait pourtant de lire une autrice ukrainienne, n’en ayant jamais lu auparavant, mais ce roman lui a paru bien opaque, très décousu. Seule chose qu’elle a trouvé drôle de lire : la relation entre la grand-mère et l’arrière grand-mère qui vivent sous le même toit sans pouvoir vraiment se sentir…
Tatiana s’est arrêtée au milieu, elle n’a pas pu aller plus loin. Elle trouvait, tout comme Elisa, que la narration était trop décousue.
Mickäel est le seul à l’avoir terminé ! Il était lui aussi enthousiaste à l’idée de découvrir un auteur ukrainien, un roman sur le pays, mais la déception a été grande. Les personnages étaient très peu approfondis, on ne comprend jamais vraiment ce qu’il se passe. Par ailleurs, ce n’était pas le meilleur livre pour s’échapper du contexte actuel, qui lui pèse beaucoup…
Pour ma part, je n’ai, moi non plus, pas terminé ce livre et me demande, finalement, si je vais me forcer à le faire. Le résumé du livre donnait terriblement envie et s’annonçait passionnant, mais il m’a été difficile, du début à la (presque) fin de m’intéresser à l’histoire, aux personnages. Il manque ce côté « petite histoire dans la grande Histoire », ce souffle romanesque auquel on pourrait s’attendre avec ce genre de roman. Dommage !
Anelise ne l’a pas lu et nos retours l’ont dissuadée de le commencer…
Nos coups de cœur
Elisa : Connemara de Nicolas Matthieu ; Aux endroits brisés de Pauline Harmange
Tatiana : Une relation dangereuse de Douglas Kennedy
Mickäel : Sourde, muette, aveugle d’Ellen Keller
Anelise : S’adapter ou mourir d’Antoine Renand (dont je vous causais ici, tiens) ; La décision de Karine Tuil ; Numéro Deux de David Foenkinos
Hermine : Fuir l’éden d’Olivier Dorchamps
Et pour la prochaine fois, que lit-on ?
Over the rainbow de Constance Joly
