
Nouveau rendez-vous en petit comité pour notre club d’octobre ! Noémie nous a proposé de découvrir un roman de Louise Erdrich, Dans le silence des vents.
Le pitch
Dans une réserve obijwé du Dakota du Nord, à la fin des années 1980, Geraldine est agressée, battue, violée. Traumatisée, elle s’enferme dans le silence. Pour Joe, son fils, 13 ans, la vie ne sera plus comme avant. Devant la lenteur de l’enquête, il décide, avec ses amis, de mener ses propres recherches. Qui a violé sa mère ? Où l’agression a-t-elle été commise ? Pourquoi son père, juge au tribunal tribal, ne peut-il poursuivre des non-amérindiens ?
Une quête qui marquera pour Joe la fin de l’innocence. Récompensé par la plus prestigieuse distinction littéraire des Etats-Unis, le National Book Award, élu meilleur livre de 2012 par les libraires américains, le roman de Louise Erdrich explore avec une remarquable intelligence la notion de justice à travers la voix d’un adolescent indien.
Nos avis
Anelise n’a pas réussi à se mettre dedans ni à s’attacher aux personnages. Elle a arrêté au bout de 100 pages. Peut-être un mauvais timing. Elle le reprendra peut-être un jour !
Tatiana rejoint quelle surprise !) à peu près l’avis d’Anelise. Elle a également arrêté après avoir lu environ un quart. Elle trouvait que ça partait bien, que l’on retrait vite dans le vif du sujet, puis, que le rythme était devenu lent, qu’il ne se passait plus rien…
Elisa : J’ai bien aimé même si le thème me semblait au départ un peu trop dur, surtout après Betty…je l’ai lu très vite, j’ai appris beaucoup de choses et j’ai apprécié les passages drôles, notamment quand la bande de copains geek a la stranger things se laisse dépasser dans leur enquête par le film alien qu’ils regardent par la fenêtre de chez leur principal suspect. Au delà de cela, l’histoire est poignante et montre bien les discriminations que subissent les Amérindiens. Je lirai avec plaisir d’autres livres de Louise Erdrich.
Hermine : J’ai beaucoup aimé ce livre ! Le style d’écriture m’a attrappée presque tout de suite. Le personnage de Joe, qui fait tout pour mettre la main sur l’aggresseur de sa mère, me touchait beaucoup. Sa maturité et ses réflexions d’ado me fascinaient et m’amusaient. J’aimais également cette tension, ce suspense qui donnait envie d’avancer dans la lecture pour comprendre le mutisme de Geraldine, l’identité du violeur. Enfin, je trouve qu’on en apprend beaucoup sur le sort des ojibwés, sur leur histoire, leurs légendes sans que ce soit trop pédagogique, ni didactitique.
Les coups de cœur
Anelise : Frangines d’Adèle Breau et Les lendemains de Mélissa Da Costa
Hermine : Le bureau des affaires occultes d’Éric Fouassier