Bookclub de décembre 2020 : « Le Chant de la frontière » de Jim Lynch

En ce mois de décembre confiné, nous avons pris le pari de l’évasion avec Le Chant de la frontière de Jim Lynch. Un nouveau bookclub à distance riche en discussions et échanges de coups de cœur !

Le résumé de l’éditeur

Brandon Vanderkool n’a qu’une passion, les oiseaux. Poussé par son père, il vient pourtant d’entrer dans la Border Patrol, la police des frontières américaine, où il est chargé de surveiller un bout de frontière poreuse – et paisible – entre les États-Unis et le Canada. Est-ce parce qu’il est dyslexique, ou parce qu’il possède une perception unique du monde qu’il commence à enchaîner les arrestations ? Cette efficacité soudaine fait de lui un héros dans sa petite ville frontière, où les conversations vont bon train. Pendant ce temps-là, Madeline, la voisine canadienne de Brandon, désireuse de fuir cette petite communauté, s’initie au trafic de drogue.

Nos avis

Elisa n’a pas terminé ce roman, elle n’a pas réussi à rentrer dedans. Elle était un peu perdue entre tous ces personnages, mais elle a trouvé Brandon assez touchant.

Clémence a eu beaucoup de mal à rentrer dedans. Elle a trouvé Brandon très attachant, a aimé sa façon d’être, sa façon d’analyser les choses. Elle a apprécié que l’accent soit mis sur le fait qu’il n’y a pas qu’une seule façon de penser, de réfléchir, de s’exprimer, qu’il ne faut pas toujours rentrer dans les cases que la société impose.

Noémie ne l’a pas encore fini, mais a hâte de pouvoir le faire ! Elle a mis aussi du temps à rentrer dedans, au départ. Elle a apprécié le message de tolérance contenu dans le roman, une véritable force qui ouvre à l’acceptation de la marginalité, de l’autisme, de la différence. Elle a vu un côté Tamara Drewe avec tous ces voisins qui bavent les uns sur les autres. Le thème du livre lui parlait, car elle connaît bien la culture de la passation de marchandises, ayant vécu proche d’une frontière.

Tatiana : Dès les premières pages, elle ne l’a pas senti ! Elle s’est rapidement dit qu’elle n’allait pas pouvoir aller plus loin, elle l’a arrêté et ne le reprendra pas…

Sophie a aussi eu du mal à rentrer dedans. Les thématiques du trafic de cannabis, de la fuite de migrants, sont assez intéressants normalement, mais elle n’a pas trop compris où ça allait. Là, quelque chose faisait que la sauce ne prenait pas… Les personnages lui semblaient un peu étranges, mais marrants, surtout Brandon – elle aimait beaucoup quand Brandon tombait par hasard sur des migrants.

Mickaël a bien aimé l’histoire, même s’il n’y croyait pas trop. Elle trouve que les personnages sont poussés dans leurs retranchements. Les deux visions de société sont mises en opposition et il a trouvé cela intéressant. Il pense que les personnages auraient mérités d’être un peu moins caricaturaux, il aurait ainsi pu vraiment s’attacher à eux.

Hermine : j’ai bien aimé ce roman, surtout pour ses personnages ! L’histoire en elle-même ne m’a pas emballée, mais j’avais envie de poursuivre ma lecture pour savoir ce qu’il allait advenir des personnages, et en particulier de Brandon, de sa maman et de son père. Ses missions de Border Patrol me semblaient abordées de manière anecdotique. L’écriture, quant à elle, m’a beaucoup plu. L’omniprésence de la Nature, des oiseaux m’émouvait…

Le Chant de la frontière de Jim Lynch (Gallmeister, collection Totem)

Les coups de cœur

Tatiana : Liv Maria de Julia Kerninon et L’homme-feu de Joe Hill

Sophie : L’énigme de la chambre 622
de Joël Dicker

Elisa : Les danseurs de l’aube de Marie Charrel

Clémence : Le banquet annuel de la confrérie des fossoyeurs de Mathias Énard

Hermine : Ce qu’il faut de nuit de Laurent Petitmangin et Le Discours de Fabcaro

Et pour la prochaine fois, qu’est-ce qu’on lit ?

Entre ciel et terre de Jón Kalman Stefánsson sera notre prochaine le ture !

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