Avant-dernière lecture effectuée dans le cadre du Prix du Meilleur Roman des Éditions Points, L’été des charognes du jeune auteur Simon Johannin est un roman noir, violent que je serais bien en peine de vous résumer, n’ayant pas réussi à le lire vraiment…
La lecture des premières lignes m’a en effet rapidement fait comprendre que je n’allais pas du tout me faire, ni à la façon de s’exprimer du narrateur, ni à l’histoire qui allait suivre – teintée d’une violence que la couverture et le titre laissaient présager, d’ailleurs…
L’étalage d’une cruauté gratuite envers le chien de la grosse connue de voisine par des gamins sadiques, livrés à eux-mêmes, les phrases cousues de gros mots, les descriptions de la rude vie menée au village de La Fourrière, m’ont d’emblée donné des haut-le-cœur.
J’ai lu les premières pages avant de jeter définitivement l’éponge et de me mettre à faire ce que je déteste le plus : survoler les pages en espérant arriver à des passages plus supportables à lire. En vain.
Du peu que j’ai pu lire cependant, j’ai senti que le jeune auteur avait un véritable style, trash mais percutant, aussi. Je ne désespère pas de le découvrir dans un autre roman – comme Nino dans la nuit, publié aussi chez Allia – en espérant qu’il n’y soit question ni de fromage aux asticots, ni d’équarissages d’animaux…
L’été des charognes de Simon Johannin en grand format chez Allia et en poche aux Éditions Points
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