Vous connaissez peut-être déjà Yuka, identifiable dans vos Apple ou Play Stores grâce à sa jolie petite carotte orange. Vous faites d’ailleurs peut-être partie de ces 1,4 million d’utilisateurs qui font leurs courses avec, scannant à l’envi les produits qu’ils aimeraient essayer.
Yuka, c’est cette application qui permet de renseigner les consommateurs sur la qualité nutritionnelle, la présence d’additifs et la dimension biologique de près de 700 000 produits alimentaires et de 300 000 produits cosmétiques.
Depuis l’application, vous pouvez scanner leur code-barre pour découvrir s’ils sont, oui ou non, bons pour votre santé, identifier leurs défauts et leurs qualités. Yuka vous dévoile ainsi le nombre d’additifs, de graisses saturées, de sucres et de calories contenus dans un produit. Ce qui est également très pratique, c’est que l’application vous suggère également des alternatives à des produits considérés comme « mauvais » ou « médiocres », afin de ne pas vous laisser sur la paille…
Au cas où, ces trois arguments achèveront peut-être de vous convaincre :
- Elle est gratuite
- Il n’y a pas de publicité
- Aucune marque ne met son grain de sel
Consciente de cette tendance, le groupe Intermarché a récemment pris les devants en annonçant que les recettes de 900 produits de ses marques distributeurs allaient être revues, ceux-ci étant bien mal notés sur l’application et, de facto, de plus en plus boudés des consommateurs. 140 additifs devraient ainsi être supprimés (victoire !) ces 18 prochains mois.
Pour Thierry Cotillard, le président d’Intermarché, le succès de Yuka n’est « pas un feu de paille, mais une tendance de fond […], en tant que distributeur, il est essentiel d’être pro-actif pour avoir les produits les mieux notés possibles » (source France Inter).
Je ne sais pas vous, mais pour ma part, ce genre de nouvelles me met en joie ! Et si d’autres marques pouvaient suivre l’exemple, alors… Ce serait le jackpot.
Bien joué Yuka !
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