A toi qui débarques sur ce blog, ceci est une reproduction inédite d’une chronique publiée sur le blog Baz’art sur lequel j’officie également.
Lu avec mes oreilles dans le cadre du Prix, Quand sort la recluse avait aussi été lu de nos yeux lus et chroniqué par chez nous (lien ci-dessous !). Je vous laisserai consulter l’avis de Michelio, rédacteur du blog Baz’art sur lequel j’officie également, pour ma part, c’est sur la narration de Thierry Janssen, un de mes lecteurs de polar préférés, que je vais m’étendre…
L’histoire et l’avis de Michelio…
Quand sort la recluse démarre sur les chapeaux de roue, le commissaire Adamsberg tout juste rentré d’Island, où il passait de formidables vacances mélancoliques, résout une affaire de meurtre avec préméditation et met sous les verrous un violeur récidiviste. Mais alors pourquoi, tout à coup, s’acharne-t-il à vouloir à accuser une araignée de meurtres en série ? Ça y est, ça couvait depuis pas mal de temps, Danglard en est sûr, Adamsberg c’est dans le plafond qu’elle se trouve son araignée.
Quand Adamsberg se fie à ses protopensées, on peut être sûr que l’enquête va nous emmener loin, très loin. Il y aura un drôle de bestiaire, une Loxosceles reclusus bien sûr, mais aussi une murène odorifique, un pigeon ramier, un merle fluet, un chat aboulique, des blaps puants et une lecture audacieuse de « La chèvre de monsieur Seguin ».
Retrouvez l’intégralité de la chronique ici.
La narration…
Je connaissais déjà la voix délicieusement rauque de Thierry Janssen grâce à la lecture audio d’un autre Fred Vargas, Temps glaciaires, disponible chez Audiolib, lui aussi. Un polar qui m’avait paru un peu traîner en longueur mais dont la narration m’avait énormément plu.
Pour moi, Thierry Janssen est absolument parfait pour lire des histoires qui nous font trembler… Mais pas seulement de peur. D’émotion, aussi.
J’ai A-DO-RE sa façon d’incarner Violette, cette petite vieille un peu (beaucoup) donneuse de leçon, qui va prendre de plus en plus de place dans cette histoire de meurtres en série un peu particuliers… Je souriais, riais parfois – étrange pour un polar, n’est-ce pas ? Et pourtant, c’est là tout le talent de Fred Vargas conjugué à celui du narrateur ! – face à son franc-parler, sa façon de se mesurer à Adamsberg, sa malice et son intelligence. Je me suis vraiment attachée à elle et la narration de Thierry Janssen y est pour beaucoup !
Il y a un petit hic, quand même. J’ai trouvé qu’il y avait quelques interminables longueurs qui m’ont fait décrocher à certains moments, m’ont fait perdre l’attention, et c’est bien la narration du comédien qui m’a aidé à me reconcentrer. Heureusement d’ailleurs, car j’aurais manqué un dénouement brillant ! Et puis, on apprend un milliard de choses dans ce polar érudit, sur les espèces d’araignées, d’oiseaux, sur la richesse du langage, aussi.
Rendez-vous ici pour en savoir plus sur la version audio de Quand sort la recluse de Fred Vargas et écouter la voix de Thierry Janssen !