« En attendant Bojangles » en version BD

« En attendant Bojangles » faisant partie de mes livres favoris, mon coeur a bondi quand j’ai vu que son adaptation BD – qui me faisait de l’oeil en librairie depuis un moment avec sa belle couverture jaune – faisait partie des ouvrages proposés dans la dernière Masse Critique de Babelio. Vous n’imaginez pas mon excitation quand j’ai appris que j’avais été sélectionnée pour la recevoir – merci Babelio, merci aux Éditions Steinkis !

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Généralement, lorsque je découvre une adaptation, je ne cherche pas à la comparer constamment avec son « modèle », à identifier les ressemblances entre l’une et l’autre, les partis pris ou les éventuels écueils. Je la prends et l’accueille telle qu’elle est. Pourtant, le livre d’Olivier Bourdeaut m’a tellement marqué, que je n’ai pas pu m’empêcher de lire l’adaptation BD en repensant aux émotions ressenties à sa lecture.

J’ai tourné les pages de cette BD avec la même émotion que les pages de l’ouvrage, j’ai été submergée et bouleversée par les images qui traduisaient si bien les mots d’Olivier Bourdeaut, j’ai ri devant les expressions ahuries des témoins de l’excentricité de ce couple et de cet enfant – la maîtresse, par exemple. La dessinatrice Carole Maurel parvient à représenter avec talent la folie douce de ce couple à grands renforts de couleurs, de dessins de notes de musique, et la folie « vraie » de la mère, avec une palette qui, brusquement, s’assombrit, d’une page à l’autre. L’adaptation de Ingrid Chabert est parfaite, elle a sélectionné les passages qui sont, à mon humble avis, les plus drôles, les plus émouvants… Ils me resteront désormais en mémoire aussi bien en mots qu’en images.

Un grand bravo pour cette adaptation que je feuilletterai, comme le livre, encore, et encore, et encore.